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Lecture scientifique au collège André Malraux

mardi 2 février 2016

Nous sommes un groupe de 20 élèves et nous travaillons avec notre professeure-documentaliste, Madame Volpoët, et notre professeure de SVT, Madame Esquirol-Paquerot, sur ce concours afin d’aborder différemment la dernière partie de notre programme de SVT qui est consacrée à l’étude du système nerveux et des centres nerveux. D’une manière générale, nous aimons bien lire.


Boule à zéro : C’est une BD psychologique qui traite avec humour et tendresse d’un sujet qui n’est pas facile à savoir la mort. L’héroïne s’appelle Zita, son âge n’est pas précisé. Elle a le crâne rasé. Elle est atteinte d’une maladie grave la leucémie. Elle aime faire des blagues, elle a une bonne relation avec ses amis. L’histoire se déroule dans un hôpital, au 21e siècle. Zita partage sa chambre avec Évelyne qui souffre d’une tumeur située derrière le fornix. Cependant, la tumeur d’Évelyne a grossi, elle doit être opérée mercredi. Alors moi, Zita décidé de lui remonter le moral.
Ce livre est très facile à lire. Il nous a plu car il traite avec humour d’un sujet pourtant grave et délicat, les enfants confrontés à la maladie et à la mort. Il aborde également de grands sujets que sont l’amitié, l’union dans le combat, le racisme mais surtout la mort.

La fin de la BD prend un peu le lecteur de court en le confrontant à la réalité, en effet, il vient nous rappeler que si la médecine moderne réalise parfois des miracles, elle n’est pas infaillible et la mort frappe aveuglément.
Ce qui nous a un peu déçus c’est que le livre ne parle pas beaucoup du cerveau.
Une citation :

« personne n’a dit que tu ne connaîtrais jamais la défaite ! Précisément, c’est en ça que consiste notre métier. Faire en sorte qu’il y ait plus de victoires que de défaite. »

A la vie, à la mort ! : Mégan, une adolescente de 13 ans, apprend qu’elle est atteinte d’une tumeur au cerveau. Elle est contrainte d’aller à l’hôpital pour suivre une chimiothérapie. Pour son grand malheur, elle va dans une unité de soin pour enfants. Là-bas, elle rencontre le seul adolescent présent, avec elle, dans l’unité : Jackson Dawes. C’est un garçon très apprécié de tout le monde des enfants aux parents, sans compter les infirmières. Au début du séjour, Jackson énervait Mégan à cause de son arrogance et de sa manière d’être avec elle. Mais après plusieurs jours passés à ses côtés, elle finira par se lier d’amitié avec lui, à s’attacher à lui et à éprouver des sentiments pour lui. Jackson ressent sûrement les mêmes sentiments pour elle. Mégan rencontrera également plusieurs enfants, tous atteints d’un cancer, et elle finira par s’attacher à une petite fille de 7 ans nommée Sardine (nom qu’elle a choisi).
A un moment, Mégan doit retourner chez elle quelques jours. Quand elle revient à l’hôpital, Jackson n’était plus pareil, il semblait distant. Il lui apprit que Sardine était morte. Jackson a été opéré avant Mégan. Un peu plus tard, cette dernière tombe malade, elle n’arrive pas à se remettre de son opération. Mais finalement, tout va rentrer dans l’ordre et elle peut rentrer chez elle. Un jour, elle reçoit une lettre de la part de la sœur de Jackson pour lui annoncer que Jackson n’était malheureusement plus de ce monde.

Un roman qui aborde, de manière très réaliste, le thème de la maladie chez les enfants mais surtout de la vie à l’hôpital et les relations avec les autres (famille, amis...). Megan a du mal à accepter sa maladie et les traitements qui vont avec mais grâce à la bonne humeur de Jackson, à sa fantaisie et à son esprit d’aventures ; elle parvient à faire face aux incessants allers-retours à l’hôpital. Une histoire émouvante et poignante sur un sujet difficile. On s’attache vite aux personnages. On a adoré ce livre bien qu’il soit triste.
Une citation :

« Tu vas être déçue, dit enfin Jackson. Les amis te lâchent. […] Elles auront la trouille de choper quelque chose. Elles ne le diront pas mais elles te regarderont comme si tu tombais en morceaux et que la même chose risque de leur arriver si elles s’approchent trop. […] Trop de travail scolaire, reprit Jackson. Trop de trucs à faire. Trop crevés. Z’habitent trop loin. Les répètes. Je connais tous les prétextes. »

Les filles ont-elles un cerveau fait pour les maths ? Un livre qui éclaire sur la question des idées reçues sur l’infériorité des filles en maths et en sciences par la confrontation des faits scientifiques et des prises de positions partisanes.
Nous n’avons pas trop aimé ce livre qui est en fait un documentaire, car il nous a semblé trop compliqué, il y avait trop d’informations en même temps.

Retrouvez désormais l’actualité scientifique de la région académique sur la page CSTI du site régional de la DRAEAC.

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