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Les élèves de la classe Sciences et patrimoine au Chateau de Bussy Rabutin

mercredi 29 novembre 2017, par Isabelle Thibaudet

La notion d’enfance et d’adolescence, étudiée d’une manière pluridisciplinaire, est le thème majeur de l’année suivi par la classe Sciences et patrimoine.
La vie d’un ancien élève du collège jésuite- Bussy-Rabutin, né la même année que notre établissement et qui y suivit l’enseignement des petites classes- est l’un des fils conducteur de notre travail.
De manière logique, nous nous somme rendus ( avec les 6e de la classe Chaap du collège de la Chataigneraie) le mardi 12 septembre au Château de Bussy-Rabutin, notamment pour y admirer une exposition sur les cabinets de curiosité ( thème retenu par la classe pour la nuit des musées le 19 mai prochain). Lucie Orth nous a accompagnés toute la matinée.

I.Le château :
Le château de Bussy-Rabutin est un château de style Renaissance initialement bâti aux XIIe siècle et XIVe siècle, à Bussy-le-Grand.
Le château est classé Monument Historique en 1862, le domaine est classé monument Historique le 29 mars 2005.
Propriété de l’État depuis 1929 avec une centaine d’autres monuments, il est géré et animé par le centre des monuments nationaux du Ministère de la Culture.

1. Salle des devises :
Le regard est d’abord attiré par le portrait de Roger de Bussy-Rabutin prenant place au centre du manteau de la cheminée. Il y est figuré dans son armure de lieutenant général du roi.
Le décor surprenant de cette salle, est composée de trente et une devises et de peintures de divers châteaux et résidences royales français.
Exemples :
*CHE ME MORDERA,PLEURERA
Dans cette devise, Rabutin se compare à un oignon
*SI ME MIRA MURAN : s’il me regarde, tous me regardent
*Rabutin a aussi écrit des devises pour Mme de Sévigné .
Parmi ces devises l’une signifie : « plus te me refroidis, plus je m’enflamme ».
2. Antichambre des Hommes de Guerre .

Les deux rangs supérieurs de panneaux sont garnis de soixante-cinq portraits de grands capitaines, d’« hommes illustres à la guerre » français et étrangers.
Parmi eux , Roger de Rabutin mais aussi François de Bassompierre maréchal de France, « un des plus galants de son siècle. » Bussy fit sa connaissance à la Bastille où Bassompierre avait été enfermé pour avoir comploté contre Richelieu.
3.La chambre de Bussy
4. Salon de la tour dorée :
Inspiré du cabinet des Dames de Versailles (réalisé vers 1660), Roger de Rabutin s’y est fait représenter auprès de neuf « belles femmes de la cour ».
5.Le jardin à la française, attribué au paysagiste André Le Nôtre, est restauré au XVIIIe siècle dans son état du XVIIe siècle, avec fontaines, parterres, buis, statues, rosiers anciens, labyrinthe de charmille...

II.Biographie de Bussy Rabutin :

Né le 13 avril 1618 au château d’Epiry, Roger de Bussy-Rabutin est le troisième fils de Diane de Cugnac et de Léonor de Rabutin, lieutenant du roi Louis XIII en Nivernais. La mort de ses frères fera de lui le seul représentant de sa famille.
Après des études plutôt brillantes chez les jésuites à Autun, puis au collège de Clermont à Paris, il entre dans l’armée à l’âge de seize ans, en 1633, en tant que premier capitaine du régiment de Bussy-Rabutin (régiment d’infanterie de son père).
En 1634, il prend la tête du régiment de Bussy-Rabutin que lui cède son père.
En 1645, il hérite de la charge de lieutenant de roi en Nivernais de son père, sert sous le prince Louis II de Bourbon-Condé (le grand Condé) en Catalogne, où il se signale par une fameuse débauche à Lérida, et fait campagne sous Turenne.
En 1659, il est exilé pour une première fois en son domaine pour avoir, soi-disant, pris part à une sorte de beuverie organisée par des amis à Roissy durant la Semaine Sainte.
Le voilà donc confiné à son domaine. Et comme il n’a pas grand chose à s’occuper, Bussy trempe sa plume dans le vitriol et commence une série de portraits satiriques prenant pour cible des personnages de la cour. L’histoire finit par un exil définitif au Château .

III. Exposition sur les cabinets de curiosités.

Nous avons terminé notre matinée par une visite guidée de l’exposition sur les cabinets de curiosités. Ces nombreux exemples nous seront précieux quand nous créerons notre propre cabinet au printemps prochain au muséum d’histoire naturelle.

Gendre Fanny-Douard Ludivine
Thibaudet Isabelle

Retrouvez désormais l’actualité scientifique de la région académique sur la page CSTI du site régional de la DRAEAC.

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