Dijon célèbre le centenaire de la disparition du gros Peuplier noir, abattu le 15 juillet 1917 lors d’un ouragan. Cet arbre monumental, peut être planté au temps des ducs de Bourgogne, a servi au temps de Louis XIV de support pour la cible en forme d’oiseau des Arquebusiers, avant de devenir un "monument" végétal aussi connu que le Jacquemart alors que Dijon accueillait ses premiers touristes.

Que reste-t-il de cet arbre « extra-ordinaire » par sa taille (près de 40 mètres de haut et de 15 m de circonférence) et par sa longévité exceptionnelle pour un Peuplier noir ?

Depuis dix ans, patiemment, passionnément, Christiane Côte-Colisson Delacroix reconstitue dans ses carnets de route les traces de cet arbre et décline son motif.
Cette exposition vous invite à découvrir l’histoire du Peuplier noir à travers le regard de l’artiste.
Au-delà, cet arbre, au parcours singulier, interroge notre rapport à la nature en ville, multiple et complexe. C’est l’histoire d’un arbre « extra-ordinaire »...
Lorsqu’il apparaît dans la documentation en 1661, il est déjà désigné comme un « gros arbre peuplier » : les arquebusiers avaient l’habitude d’y installer leur cible en forme d’oiseau. Vers 1783, le nouveau plan « à l’anglaise » du parc des Arquebusiers place cet arbre majestueux comme un point de vue remarquable dans la perspective du bâtiment des arquebusiers, aujourd’hui le muséum. En 1833-35, lors de la création du parc de l’Arquebuse, les habitants de la ville s’approprient ce « monument », objet de curiosité que les premiers touristes viennent visiter. Décrit par Jules Lavalle, responsable du jardin botanique en 1852, cet arbre était « extra-ordinaire » à plus d’un titre.

Renseignements complémentaires :
Latitude21, maison de l’architecture et de l’environnement de Dijon Metropole
33 rue de Montmuzard, 21000 Dijon
Tel : 03.80.48.09.12
E-mail : latitude21@latitude21.fr